Mais comment ? Quoi ? Ah bon ?
Ca fait un moment qu’on s’est parlé vous et moi, hein ?
Comment vous dire… Entre ma régulière fainéantise, mon manque de temps et le quotidien, le temps est passé à la vitesse de l’éclair au chocolat (dans mon bidon).
Nombre d’entre vous continuent de m’écrire pour me parler de leurs tout-petits, de leur relation (ou leur absence de relation) avec leur pédiatre, et j’aime beaucoup lire vos petits messages ! Je vous en remercie d’ailleurs ;d
Bon, me direz-vous, mais sinon, qu’est-ce qui se cache derrière ce titre cryptique ?
Roulement de tambour… (ok, je ne suis pas la reine de l’effet dramatique mais ça me fait quand même plaisir)
Numérobis (autrement appelé Cacahuète). Voilà ce qui se cache. Plus précisément, ce qui se cache sous mon nombril.
Un deuxième Petit Bonheur, un deuxième petit gars, une surprise plus grande que l’Empire State Building.
C’est un truc de fou car, de base, on n’était pas censés avoir d’enfant. Au bout de plus de 10 ans, pensez-vous… Et puis Petit Bonheur est arrivé grâce aux blouses blanches, après 8 ans d’essais. Et puis on s’était dit, c’est cool. Bon, il restera enfant unique mais, quand même, c’est cool, profitons.
J’ai passé 2 ans et demie aux côtés de Petit Bonheur, nuit et jour, jour et nuit, tout en bossant. Peu importait le prix, je voulais profiter de chaque moment de ce Petit (grand) Bonheur que nous avions espéré si longtemps. Je ne voulais rien louper tant que je pouvais me le permettre.
A la fin de l’année dernière, je me suis dit que bientôt viendrait le temps de l’école, de l’autonomie vraie (sur ce point-là, y a encore du boulot) et que j’allais pouvoir me soucier un peu de moi, de mes envies, de mon avenir professionnel aussi. Bref, ne pas penser bébé 24/24h.
C’était sans compter sur cette blagueuse de Mère Nature.
Car à la fin de l’année, un petit symbiote est venu se loger, s’accrocher dans mon bidon. Comme ça, na-tu-relle-ment. Une fois l’invité découvert au hasard d’un jet de pipi (vous saurez tout de mes passionnantes petites affaires), nous nous sommes retrouvés comme des crétins à nous demander ce qui nous arrivait. Comment ça, un bébé ? Mais mais mais, le miracle s’était déjà produit ?! Comment pouvait-il se produire une seconde fois, et sans blouse blanche en plus ?!
Oui, je sais, on a tous entendu parler de couples ayant eu un invité surprise après une FIV, une adoption. Mais là, ça nous concernait directement. Nous.
Et je vais vous dire un truc, ça a beau faire 3 mois, j’ai toujours du mal à réaliser. Enfin, je me comprends. Parce que les nausées de la mort qui tue, les soucis digestifs qui te font pleurer ta mère et l’alitement pendant plus d’un mois, ça j’ai bien compris.
Sans compter le ventre d’une grossesse de 6 mois dès le premier mois. Je vous fais marrer un peu ?
Quand nous sommes allés passer l’écho du premier trimestre, la préparatrice m’a demandé : “deuxième ou troisième trimestre ?” J’ai répondu en rigolant : “non non, premier trimestre.” Et la dame incrédule de répondre : “y en a deux, alors ?!”. Et nous, hilares : “ben non.”
Voilà, voilà.
Bref, tout ça pour vous dire que je ne suis toujours pas revenue de ma surprise. Evidemment, cette deuxième grossesse est bien moins tranquille que la première avec Petit Bonheur (bien dynamique et en mode “je fais tout tout seul sauf ce qu’il faut que je fasse”) à la maison.
Je sais déjà qu’évidemment rien ne se passera pour Numérobis comme ça s’est passé pour Petit Bonheur. D’une parce que ma vie professionnelle a évolué, que si je ne travaille pas actuellement, je vais retravailler sans doute pas en télétravail l’an prochain et donc que je ne vais pas pouvoir garder mon deuz avec moi à la maison. D’autre part parce que mes envies aussi ont évolué. J’ai aussi envie d’avancer pour moi, sans doute un peu égoïstement mais surtout légitimement.
Ah et pour finir, je ne vous ai pas dit : le terme est prévu pour la rentrée scolaire.
Joie, bonheur et zénitude m’accompagnent !